Le sit-in organisé par la CGT Spectacle, a rassemblé de 12h00 à 17h30 le CREER Comité des chômeurs et précaires, la CGT Culture, le SNJ CGT, l’Union Départementale CGT, le SYNAVI et la CIP IDF. Au plus fort de ce rassemblement nous étions 500 manifestants.

Une délégation composée de représentants du CREER Comité des chômeurs et précaires, de la CGT Spectacle, de l’Union Départementale CGT,  du SYNAVI et de la CIP IDF a été reçue par la Direction Régionale du Travail (services déconcentrés du Ministère du Travail).

Nous avons dénoncé l’avidité incessante du MEDEF qui, non content d’empocher 200 milliards d’aides publiques (30 milliards du pacte d’IR responsabilité compris), s’en prenaient maintenant aux droits des chômeurs ;

  • Qu’on ferait mieux de s’occuper du chômage que de s’en prendre aux chômeurs,
  • Que notre département subissait le plus fort taux de chômage du territoire national ainsi que le plus grand nombre de citoyens vivant en dessous du seuil de pauvreté ;

Qu’il était irrecevable que le Ministère du travail donne son agrément à une convention d’assurance chômage :

  • entérinant du moins disant social condamnant de nombreux demandeurs d’emploi à la pauvreté dans une période où le chômage explose, et que déjà moins d’un chômeur sur deux est actuellement indemnisé ;
  • que la négociation ne pouvait se tenir sur les seules exigences du MEDEF ;
  • que tant sur le régime général, l’annexe 4 des intérimaires comme sur les annexes 8 et 10 des intermittents du spectacle, les propositions des organisations syndicales de salariés devaient être prises en compte ;
  • que c’est la précarité et la flexibilité organisées par le MEDEF qui ont contribué à creuser le déficit de l’UNEDIC ;

Nous avons aussi dénoncé

  • l’acharnement de Pôle Emploi sur les chômeurs, les privant de leurs droits quand les employeurs ne répondent pas à leurs obligations sociales, alors que dans ces situations, la loi impose la protection des salariés et le maintien de leurs droits ;
  • le manque de coordinations des dispositifs Pôle Emploi et RSA ;

Nous avons demandé également une réunion sociale pour l’ensemble des secteurs d’activités ainsi que pour le spectacle, avec l’ensemble des services de l’Etat (DRAC et DIRECCTE, l’URSSAF et Pôle Emploi, pour coordonner et s’engager réellement :

  • sur la lutte contre le travail illégal,
  • pour garantir le respect des obligations sociales,
  • pour l’intervention sur les pratiques frauduleuses d’entreprises culturelles notoires ayant pignon sur subventions et auxquelles on rechigne trop souvent à s’attaquer alors qu’on cherche des poux à de très petites entreprises qui s’accrochent désespérément pour respecter les règles sociales,
  • pour améliorer les prérequis de la commission des licences,
  • ...

A suivre, pendant que vous lisez ces lignes, les négociations continuent, la suite après 12h00 …