Union Régionale Fédérale Languedoc-Roussillon

Instruments, gammelles, bidons, signes visibles de nos métiers et pancartes recommandés

• Pour dire NON à la mise à sac de notre protection sociale ;
• Pour que soient prises en compte dans la négociation les propositions alternatives soutenues par les parlementaires du Comité de suivi sur la réforme de l’intermittence, élaborées par les organisations représentatives du secteur culturel pour une réforme juste et durable de l’indemnisation chômage des salariés intermittents du spectacle ;
• Pour exiger du gouvernement de conditionner l’agrément à la convention d’Assurance chômage aux points énoncés ci-dessus.

Si le patronat - Medef en tête - a renoncé à supprimer les annexes 8 et 10, sous l’effet de nos mobilisations en particulier le 27 février dernier, il envisage toujours de multiples coups bas : il pourrait proposer de relever les seuils d’ouverture des droits et d’instaurer un plafonnement à un niveau très bas. Nos propositions, comme celles du comité de suivi, ne sont pas dissociables : une annexe unique pour les artistes et techniciens, 507 heures sur 12 mois ouvrant 12 mois d’indemnisation, un plafonnement avec une date anniversaire préfixe …

Nous avons par ailleurs appris par le Ministère de la Culture que certains de ses conseillers disposaient depuis de nombreux mois de chiffrages sur différentes pistes d’évolution des annexes qui ne nous ont été communiqués que tardivement en fin de semaine dernière et de façon incomplète.

Si certains de ces chiffrages montrent que nos propositions confirment les travaux de Mathieu Grégoire et Oliviers Pilms, d’autres portent sur des pistes que nous refusons totalement : baisse de la durée des droits, remise en cause de la prise en compte des cachets (isolés ou groupés), aggravation des conditions imposées aux nouveaux entrants …

A quoi jouent ceux qui demandent les simulations ? A souffler des pistes d’économies au Medef sur le dos des salariés intermittents du spectacle ? Nous exigeons que la Ministre de la Culture fasse la lumière sur les agissements de certains (anciens) membres de son Cabinet.

Nous demandons à certains syndicats d’employeurs du spectacle qui se déclarent « disponibles » pour négocier les annexes de ne pas jouer le jeu du Medef et Cie et de se ranger à l’ensemble des propositions du comité de suivi. Dans l’unité, luttons tous ensemble pour de nouveaux droits à l’assurance chômage dans le cadre d’une réelle sécurité sociale professionnelle !

Le 20 mars, avec toutes et tous, les travailleurs précaires, les intérimaires et tous les privés d’emploi, faisons échec au patronat et exigeons l’examen de nos propositions ! 

Venez nombreux, un préavis de grève a été déposé pour cette journée, il est reconductible, faites suivre cette info sur vos réseaux et organisez vos covoiturages de Béziers, Narbonne, Nîmes, Perpignan ...