L'austérité budgétaire et l'absence de politique publique de la culture ne passent pas, pas plus que la remise en cause des droits sociaux !

22 marches ont été organisées pour  protester à la fois contre la casse du service public de la culture avec ses conséquences néfastes sur l'emploi comme sur la relation avec le public et contre la remise en cause des droits à l'assurance chômage telle que l'envisagent le Medef et compagnie le 20 mars prochain lors de l’ultime séance de négociation.

Près de 5000 marcheurs ont défilé dans toute la France, avec une forte montée de la mobilisation en régions, à l'occasion du deuxième rendez-vous de la « marche pour la culture » ce 12 mars 2014, manifestations souvent festives, suivies d'actions :

  • A Marseille, les marcheurs se sont "invités" à la mairie exigeant de rencontrer le candidat socialiste ;
  • En Avignon, ils ont interpelé la député-maire, rappelant l’impact du Festival ;
  • A Caen, les rues ont retenti du « tintamarre » ;
  • A Paris le défilé s’est conclu sur les marches de  l’Opéra Garnier en grève (comme l’Odéon notamment), et des professionnels intermittents du spectacle sont allés soutenir les intérimaires qui occupaient deux agences d’intérim, à l’appel de l’Usi-Cgt, contre la remise de l’annexe 4 au cours des mêmes négociations assurance chômage…
  • A Lyon, Toulouse, Rennes, Nantes, Strasbourgs, Lille,  Apt, Cannes, Niort, Dijon… partout la colère monte !
  • A Montpellier, outre l’appel envoyé à tous les élu-e-s du Languedoc-Roussillon, nous avons interpelé la DRAC, la Région LR et l’Agglomération de Montpellier, et à Perpignan, le Préfet, le Conseil Général et la Mairie pour qu’ils s’engagent à peser de tout leur poids auprès du Président de la République, du Gouvernement et de la Ministre de la Culture pour :
    • Développer une politique culturelle ambitieuse dans le cadre de compétences partagées ;
    • Défendre les budgets nécessaires à ce développement (des budgets minorés pour ce travail indispensable serait dramatique, le surplace, lui, conduirait à une diminution de cette ambition et de cette politique) ;
    • Maintenir la compétence générale des Collectivités territoriales garantissant la capacité de toutes les collectivités territoriales à intervenir dans le domaine de l’art et de la culture et permettant les financements croisés au plus près des besoins des territoires.
    • Pour la Région Languedoc-Roussillon et les Agglomérations, s’engager à ne pas demander la Délégation de compétence sur la Culture prévue dans la loi MAPAM ;
    • Maintenir le régime spécifique des salariés intermittents du spectacle dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle ;
    • Prendre en compte dans la négociation les propositions alternatives soutenues par les parlementaires du Comité de suivi sur la réforme de l’intermittence, élaborées par les organisations représentatives du secteur culturel pour une réforme juste et durable de l’indemnisation chômage des salariés intermittents du spectacle ;
    • Exiger du gouvernement de conditionner l’agrément à la convention d’Assurance chômage aux points énoncés ci-dessus.

Nous ne manquerons pas de vous informer des réponses écrites à ces demandes dès réception.

 

Voir les Marches en région en images

Le 11 mars à Perpignan - Comité d'accueil de Gattaz, Président du MEDEF

Le 12 mars à Montpellier – La Marche pour la Culture

 

François Hollande et son gouvernement doivent entendre que les reniements des engagements pour la Culture pris lors de la campagne présidentielle sont intolérables. Il est par exemple hors de question de voir le budget continuer de baisser  - 20 % pour la période 2015-2017 !

Quant aux Medef, Cgpme, Upa qui continuent de vouloir remettre en cause les droits à l’assurance chômage de tous les demandeurs d’emploi, et des intermittents du spectacle en particulier, après nous leur promettons des mobilisations sans précédent les 18 et 20 mars prochain - lors de la prochaine et dernière séance de négociation !

Le 18 mars

  • Pour dire NON au pacte d’IR-responsabilité ;
  • Parce que les cadeaux au MEDEF ça suffit ;
  • Parce ce que le versement des dividendes est devenu un insulte à la classe ouvrière et au monde du travail ;
  • Pour dire NON au coût du capital qui nous bassine avec le coût du travail, le coût des chômeurs, et veut imposer le dépeçage de notre sécurité sociale ;
  • Parce que la raison sociale doit l'emporter ;
  • Parce que RAS LE BOL !  lire l'appel

En Languedoc-Roussillon :

AUDE

Carcassonne  à 11h30, devant la CPAM

Narbonne à 18h00, devant la médiathèque

GARD

Nîmes  à 12h00, devant la Préfecture

HERAULT

Montpellier à 14h30, départ au Peyrou

LOZÈRE

Mende à 10h00, Place du Foirail

P/O

Perpignan à 10h30, Place de la Victoire.

 

Le 20 mars à Montpellier

A 12h00 devant la DIRECCTE - Direction Régionale du Travail

Place Paul Bec – en bas de Polygone – face à Antigone.